Perturbateurs sociaux
Evolution
du respect de l’individu : on est passé de la reconnaissance de l’individu, de ses droits inaliénables à la primauté de l’individu sur la société
(individualisme forcené qui a tous les droits (« résiste, prouve que tu
existes contre ce monde égoïste »). Les alpinistes pour satisfaire leur
plaisir font prendre des risques à la société qui paie. Perte de la responsabilité et de l’autorité. Violences anarchiques.
La société au service de l’individu
et de sa sécurité personnelle mais pas l’inverse. Or comment assurer la
sécurité de tous sans autorité si ce n’est en passant par des machines qui
réduisent le côté humain, contrat social.
Utopie de l’égalité totale, appelée Justice alors que cette
dernière est équité, pas égalité. (qui n’a jamais été un droit absolu,
c’est un PGD déduit de l’égalité devant la loi) mais qu’on a transformé en
droit égalitariste par la jurisprudence et l’influence des revendications
sociales. On a formé des centaines de gens qui ont des diplômes élevés mais pas
d’emploi s’ils ne font pas partie d’une coterie, parisienne ou familiale. Tromperie sur le mérite. On vit dans un
rêve.
Importance et rôle des médias nationaux concentrés par une
ploutocratie liée aux affaires et aux banques. La
presse comme un business. Le drame des télés en continu qui accentuent l’effet
de loupe sans recul. Perte de confiance dans la presse, devenue d’opinion et de
pression et non d’information.
Irruption des média sociaux,
facebook, twitter qui valident l’individualisme et sa demande excessive de
reconnaissance que la représentation politique n’est plus capable de porter
(d’où un anti parlementarisme encore plus accentué par l’incapacité de prendre
en compte la multiplicité des exigences démocratiques qui ne cessent d’enfler
de façon anarchique).
Nous voyons là le paradoxe de Tocqueville à l’œuvre. (Tocqueville
constate avec non moins de surprise que plus une situation s'améliore
(liberté, revenus . . .), plus l'écart avec la situation idéale
(inégalités, pauvreté, corruption) est ressenti subjectivement comme
intolérable par ceux-là même qui bénéficient de cette amélioration.
C'est avant la lettre, le "Toujours plus !" de François de Closets.
Perturbateurs économiques et démographiques.
La globalisation a bouleversé les
grands équilibres économiques et territoriaux de multiples pays, dont la France
et l’Europe.. Elle a pu faire croire aussi que le monde était encore illimité : il suffirait d’aller là où la
main d’œuvre est la moins chère. Or c’est fini : la MO est chère partout
et les ressources s’amenuisent. Le pic est-il atteint dans le pétrole ?
La répartition de la richesse qui contredit la théorie démocratique de
l’égalité des chances . 1% de la population mondiale possède 80% des
richesses.
Mais épuisement des
ressources avec population (pic là aussi ?) devenue folle. On est
passé de 3 milliards en 7, avec 10 milliards en vue pour 2100. Ces masses de
populations peuvent-elles se gérer comme des démocraties du 18e
siècle, un peu comparables à la Suisse ? Les conflits liés à l’eau dans le
monde se régleront-ils pacifiquement ?
Le climat : besoin de solutions
radicales, non libérales ou démocratiques. Négation par certains qui mettent en
cause l’intérêt qu’ils ont pour leur peuple et la planète. Les tensions sont
vives en interne dans chaque pays et entre pays. Nouvelles lignes de fractures
qui accroissent le problème de la démocratie : il faut passer vite et en
force.
La financiarisation : le crédit pas cher entretient les espoirs le plus fous et
permet à l’Etat de verser dans le populisme.
Conclusion : On voit bien que les
fondamentaux démocratiques sont attaqués d’un peu tous les côtés en même temps.
Trop vite pour que les institutions aient le temps de s’adapter. La crise des
démocraties se mesure donc par la proportion entre apparence démocratique et
réalités des choses dans un pays donné. URSS démocratique !! Algérie
d’actualité. Démocratie des institutions ou de la rue ou des réseaux
sociaux ?
Démocratures et populismes : une même démarche, des angles
différents
Le terme populisme est né au 19e siècle. Il désigne à la fois
l’intérêt que l’on peut avoir pour la satisfaction pour le peuple auquel les
démocraties accordent des pouvoirs en échange des voix (pas de cens électoral,
bas peuple) et les demandes que ce peuple peut exprimer (souvent accusées
d’être dans le paradoxe Tocquevillien. Le terme est donc à double sens.
Très vite « populisme » a
été utilisé et l’est encore, mais c’est un sens restreint qui arrange la classe
dirigeante, pour désigner un système
dans lequel on oppose élites (raisonnables ?) face au peuple (populus
vulgaire latin, senatus populusque) qui exige de voir ses droits accomplis. Mais de quel peuple
parle-t-on ? De la somme des individus ? Et c’est du socialisme à
tendance totalitaire. Ou de chaque individu et c’est vite l’anarchie. C’est
ainsi que naissent, entre socialisme et anarchie, la loi égalitaire d’accès,
mais non respectée, les groupes de
pression, apparemment un peu moins sensibles au paradoxe tocquevillien. Les
fameuses minorités, d’abord larges en nombre, puis de plus restreintes,
spécifiques et exigeantes au fur et à mesure qu’elles obtiennent des droits.
(homosexuels, puis PMA, puis GPA). C’est
pratique pour le pouvoir de parler à ces minorités puisque cela entretient
l’illusion de la démocratie mais en oubliant dangereusement les individus. Les
groupes de pression sont une route vers le totalitarisme puisqu’ils tendent à
faire disparaître les droits des individus, tous ceux qui n’appartiennent pas à
une minorité reconnue et s’assimilent à la majorité silencieuse. Sans parler du
risque aussi de communautarisme et de luttes entre minorités.
Il en découle au moins deux formes de populisme, selon que l’on
est ou non au pouvoir. L’un, du peuple, revendicateur.
Le populisme du peuple d’opposition est une revendication souvent basée
sur l’égalité transformée en égalitarisme. Pourquoi eux et pas nous ?
Mais pas seulement. C’est aussi très souvent un besoin de protection contre des forces immaîtrisées, comme le changement (la globalisation).
Le populisme est donc plus souvent qu’on ne pense conservateur
parce qu’il exprime la peur du peuple. Il y a un style populiste des
électeurs dans la recherche de sécurité
Le peuple va se retourner vers ses origines (xénophobe),
la recherche d’un chef fort pour le protéger (fascisme ou bonapartisme), des
solutions simplistes dont il n’envisage pas toutes le conséquences, solutions
souvent égoïstes comme Moi d’abord. (arbitrage sécurité/liberté) Mon pays
ensuite (nationalisme contre globalisation, valorisation de la religion). Parce
que les élites renvoient à ceux qui tiennent de tels discours une image
négative et moralisante (vous êtes bêtes, vous ne comprenez pas, vous êtes
raciste), le peuple devient anti-establishment et peut devenir violent
vis-à-vis de cette élite si un sentiment d’injustice s’agrège à la
discrimination. Ainsi en Allemagne le parti d’extrême droite a des scores
élevés dans les Landers de l’est où le chômage s’additionne avec le départ des
jeunes filles qui vont tenter leur chance à l’Ouest.
L’autre
populisme, c’est celui du pouvoir qui fait semblant de répondre aux
aspirations du peuple ayant de plus en plus tendance, à cause de la multiplicité
des droits individuels, des groupes de pression à comprimer l’exigence sous la
forme de la technocratie ou de l’autorité pure et simple. Quand la technocratie
ne prend pas le pouvoir en sautant la case des politiques élus pour exercer
l’autorité. « Vous avez le droit de demander, je vous y encourage même
dans ma campagne, mais une fois élu je n’en ferai qu’à ma tête pour trancher et
j’utiliserai la force au besoin avec la technocratie, voire la force s’il
le faut».
Le populisme d’État, de pouvoir engendre un style facilement
reconnaissable pendant les campagnes : « Tout est possible » : le peuple demande tout et son contraire et les
politiques irresponsables promettent tout en effet pour mieux se contredire
ensuite une fois élus sous la forme : le
populisme est détestable. Comme dit E. Renan en 1850 : « tous les
populismes se sont fondés en persuadant les sociétés qu’ils feraient beaucoup
mieux qu’elles-mêmes. Chaque peuple a ainsi dans son histoire une heure de
tentation où le séducteur lui dit, en lui montrant les richesses du
monde : je te donnerai tout cela si tu veux bien m’adorer… ». La
tentation dans le désert du démon. Le peuple est victime de son excès en
croyant le gouvernant qui lui promet tout.
Malheur à celui qui dit la vérité
dans une campagne électorale ! Malheur aux tenants du parler vrai ! Les
promesses gratuites qui n’engagent que ceux qui les écoutent. Chaque élection est un piège à cons (Sartre)
dans ce sens. Coluche avait bien résumé
ce sentiment : « si les élections servaient à quelque chose, il y a
longtemps qu’elles seraient interdites » Avec derrière, l’impossibilité de gouverner parce qu’on a
trop promis, et déception de plus en plus rapide (Hollande, Macron) etc.
C’est le charme des campagnes et la passion qu’elles exercent : pendant un
temps très bref les électeurs peuvent croire qu’ils ont été entendus. « Je
vous aime »…. Avant que la réalité du pouvoir n’impose des arbitrages d’autant
plus brutaux mal vécus que les promesses ont été irréalistes. Traîtres….
C’est donc en cela que je dis que
populisme et démocrature appartiennent à la même famille, ou du moins ont un
lien puissant : celui de la demande irréaliste du peuple et celle
trompeuse du séducteur, si bien que les démocratures sont souvent exercées par
les mêmes, selon qu’ils sont ou non au pouvoir, avec des tonalités différentes
selon l’angle.
Les démocratures sont évidemment le fait d’un chef populiste
parvenu au gouvernement pour écraser les promesses faites imprudemment. Pierre Rosanvallon en fait une bonne présentation quand il dit
que l’on reconnaît le populisme de pouvoir à quelques traits bien connus
(exercice fédéral US)
Conservation des formes démocratiques
virtuelles qui trompent tout le monde, vidées de leur utilité par la
technostructure ou l’oligarchie ou par la mise en cause de son mode de
fonctionnement. Les réformes du parlement par exemple qui justifient qu’on se
passe de son avis en attendant. On court circuite les corps intermédiaires.
Exaltation du chef - exacerbation du pouvoir majoritaire,
confusion des pouvoirs - suppression de la presse ou main mise
sur celle-ci, élimination du pluralisme, parti unique dominant les autres,
déligitimés - volonté de simplifier la vie publique
pour supprimer les obstacles au pouvoir - désintérêt des besoins du peuple :
la technocratie décide (exemple des la gare de St Denis) - militarisation de la vie civile et de
l’ordre public -contrôle du judiciaire.
Ce qui caractérise le plus la
démocrature, c’est qu’elle est exercée par un clan sous les formes
démocratiques que l’on sauvegarde pour faire croire au peuple à l’équilibre des
pouvoirs et au consentement par le vote, alors que tout est joué dans le cercle
restreint qui n’est ni démocratique ni contrôlé. Clan qui a tendance à opprimer
le peuple par la loi, la technocratie, la religion, ou la force brute.
La démocrature peut être :
populiste : on flatte les
demandes du peuple sur xénophobie pour mieux imposer le clan , cela peut se
retourner très vite contre le peuple
technocratique : pour la
sécurité et le bien être
ploutocratique : les riches
décident pour s’enrichir encore plus
oligarchique : une classe
s’approprie le pouvoir pour en bénéficier
dynastique : une famille
religieuse
Monde, Europe et France : l’avenir des démocraties
La survenue des démocratures ou des
populismes est un fait indéniable. Tout le monde est concerné à un titre ou un
autre parce qu’on subit les conséquences d’un monde devenu trop complexe pour être géré par les systèmes inventés
au 18e. Regardez les problèmes au UK ! Les démocraties doivent
se renouveler sous la pression des réseaux sociaux !
En fait le monde moderne présente
toute la typologie des démocratures :
En Asie, la Chine, très proche du système de l’URSS mais avec une valorisation
de l’individu en tant qu’agent économique autorisé à s’enrichir tant qu’il suit
la ligne du parti tout puissant. Xi nouveau leader, encore plus que ses
prédécesseurs.
En Amérique : les deux types de
populisme : Chavez et Trump.
En Russie, populisme à la Chavez avec tradition armée et police russe.
MO et Afrique : Erdogan
En Europe :
L’UE cumule de nombreux facteurs de
déséquilibre démocratique. C’est grave parce que cela vient coiffer des
déséquilibres nationaux. La volonté pour s’en sortir de revenir d’abord au
national n’est donc pas étonnante. Les populismes se renforcent aux deux
niveaux.
Confusion des pouvoirs : pas
d’exécutif (force, armée), un parlement mal élu (abstention) dans les pays et
une administration mal gouvernée et pléthorique qui tend vers la
technostructure et la dérive normative.
Notez au passage que cette absence d’Europe à un moment crucial ne peut
qu’engendrer le retour aux nationalismes populistes : exemple l’armée.
L’Europe nous protège mal de
l’immigration de la criminalité de la mondialisation des GAFA, de la
concurrence fiscale.
Dans ces conditions les nationalismes
populistes de forme de démocrature envahissent l’Europe.
Pologne : Andrezj Duda,
conservateur, religieux.
Hongrie (Viktor Orban) Roumanie
(Viorika Dancila) idem, mise en cause de la presse, religion, opposants
poursuivis
Autriche Sébastien Kurtz FPO
nationaliste de Jord Haider
Italie : ressorts populistes sur
immigration, religion, nationalisme
Grande Bretagne : populisme réel
en crise
Allemagne
La France ??
Séparation des pouvoirs peu réaliste,
pas de justice en face des besoins (budget, droit administratif bien mieux
doté, délais, soumission du parquet etc)
Abstention qui en découle :
anecdote de la jeune chauffeur de taxi qui dit que Google lui a été plus utile
personnellement ces dix dernières années que tous les présidents qui n’ont fait
que la taxer.
Administration hyper puissante
Centralisation armée
Elitisme parisien, ENA qui trempe la
main dans l’économie, organisation du pays
Corruption des medias et des
décideurs par économie mixte (Vincent Jauvert, conflits d’intérêt partout,
dernier en date celui de Legendre)
Culture du chef boulangisme napoléon
de gaulle le roi te touche, dieu te guérit
Exemple économique : les politiques
contradictoires : on prélève pour faire du social et on matraque les
travailleurs
Cette question des minorités et de leur légitimité de représenter le
peuple a été au cœur du mouvement des gilets
jaunes qui quelque part ont aggloméré des centaines de revendications
disparates, non regroupées en minorités identifiées. Ce qui a facilité
l’accusation de l’élite vis-à-vis de ce mouvement et l’assimilation entre
ces manifestants et populisme de bas étage, fascisme ou anarchisme. Toutes les
minorités sont un bonheur dans les gouvernements démocratiques car elles
permettent de faire croire à la fiction individualiste sans l’honorer, ce qui
est proprement impossible sans sombrer dans le chaos, réprimé ensuite par le
pouvoir. Notez que la question des interlocuteurs a été au cœur de la crise
récente.
La France « n'échappe pas à la
crise des inégalités » et où « le
fossé entre riches et pauvres atteint des sommets », même s'il
est moins marqué qu'au niveau mondial. Elle relève ainsi que « en
20 ans, la fortune totale des dix plus grandes fortunes françaises a été
multipliée par 12, pendant que le nombre de pauvres augmentait de 1,2 millions
de personnes. »
« En 2017, les 10% les plus riches détiennent plus de la moitié des
richesses alors que les 50% les plus pauvres se partagent à peine 5% du gâteau.
Les 1% les plus riches en sortent particulièrement gagnants: ils possèdent à
eux seuls 22% des richesses en 2017 alors qu'ils n'en possédaient que 17% en
2007.
Au sommet de la pyramide, la richesse des milliardaires français a
été multipliée par trois en 10 ans et seuls 32 milliardaires français
possèdent désormais autant que les 40 % les plus pauvres de la
population française. »
Conclusion
Que les démocraties occidentales
européennes connaissent une crise profonde ne fait aucun doute. On voit bien
que les thèses populistes gagnent du terrain tous les jours. Elles indiquent
qu’il y a incompréhension entre les élites, les élus et le peuple. Rejeter
cette incompréhension sur le peuple seul ne sert à rien d’autre que renforcer
la démocrature sans fondement, car les deux sont responsables(comme on le fait
avec les GJ accusés de factieux et réprimés avec une violence jamais vue si
l’on s’en tient au nombre de blessés graves, c’est ajouter l’insulte à la
blessure). Xophe Guilluy « parce qu’il est susceptible de remettre en
cause les choix des classes dirigeantes, la diabolisation du peuple par le
populisme reste une nécessité » L’accusation de populisme est un paravent
commode utilisé par les classes de l’élite pour se prémunir des critiques.
Comment combler l’incompréhension
entre élite et peuple ? Comment refaire coïncider les attendes et les
offres ? Des moyens existent pour communiquer, ce sont eux qu’il faut
remettre à l’honneur. Ce sont ceux de la démocratie. Le Grand débat voulu par e
président calmera-t-il et comblera-t-il ce fossé ? Une chose est
certaine : on joue dans ce pays à diviser entre populistes et élites
depuis au moins quarante ans. Cela a commencé par Mitterrand et s’est poursuivi
avec tous les présidents depuis. Je vois dans cette facilité électorale la plus
grande raison qu’on a réussi à éviter les grands débats sur toute cette période
pour arriver au seisme de 2017. Le phénomène inquiétant étant qu’on continue
d’utiliser
Au fond, A quoi a servi, comme
technique de gouvernement, la démocratie depuis le 18e siècle ?
A faire vivre les peuples en paix ? Pas vraiment. A donner la parole à
tout le monde ? Pas vraiment. Elle surtout servi à affirmer, mettre en
place et défendre, comme des valeurs quasi religieuses les droits inaliénables
de l’homme à travers des pouvoirs qui se contrebalancent. Et il faut donc en
revenir à la définition de ceux-ci pour savoir nos systèmes interéagissent avec
eux.
La vraie question de fin, c’est donc
une question de liberté. Sommes-nous dignes de notre liberté quand on est prêt
à la sacrifier à un chef charismatique pour des avantages matériels ? La
sécurité à tout prix ? N’avons-nous pas le choix ? Si, celui de la
responsabilité et surtout de la liberté. Car nous ne cessons de réclamer plus
d’Etat des deux côtés, ce qui est le moteur des démocratures. Toujours plus
d’Etat pour faire plaisir. Droit vers le cirque romain. Il faut en revenir au
contenu : liberté, égalité/équité et fraternité. Et cessez de demander
trop et de promettre trop : cercle infernal dont on ne sort pas.
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