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« Pour devenir riche, il
faut commencer par construire des routes » : maxime que les Chinois ont su
mettre à profit !
Ainsi ils ont mis en oeuvre un gigantesque
projet d’infrastructure : La Chine des frontières terrestres avec 14 pays et des
frontières maritimes avec 7 pays
1996: le traité de Shanghai fixe les frontières
entrela Chine et l’ex URSS
De plus la Chine sécurise ses approvisionnements
en se tournant vers l’Asie centrale, politique qu’elle étend jusqu’au Moyen
Orient, le bassin méditerranéen et l’Afrique.
Construction de gigantesques voies ferroviaires
et routières. Pour ne citer que les plus récentes : le chemin de fer reliant Kumming au Yunan à
Vientiane au Laos (800Km) avec l’intention de prolonger jusqu’à Singapour
traversant ainsi la Thaïlande et la Malaisie.
Route sur pilotis 880 km la reliant au Pakistan (coût del’opération 65 milliards $)
Route que les Chinois appellent « route polaire de
la soie » faisant du port de Arkhangelsk une porte d’entrée ver le détroit de
Béring
Les pays concernés par ces « largesses » étant
endettés un maximum, ils ont recours à des prêts consentis par des
banques . . . chinoises ! qui n’ont pas peur de dire que leur but est . . . « Promouvoir
l’amitié de peuple à peuple et créer un meilleur futur » ( Pour qui ? )
Parmi les 10 ports de containers les plus
importants 9 sont en Asie dont 7 en Chine
A coté de cette voie maritime il existe des
trains containers mettant 16 jours pour parcourir les 11200Km reliant la Chine
à l’Europe
Les liaisons étant mises en place, la Chine
investit localement : Le port du Pirée en Grèce, piple line en Birmanie, casinos au
Cambodge, université à Budapest, base navale à Djibouti,Trieste en Italie et
le développement des Instituts Confucius.
Le financement de ces oeuvres de « bienveillance » révéle une certaine opacité, tant juridique que financière. De plus les pays bénéficiaires doivent être en
accord avec la politique chinoise (cf. le cas de la Lituanie)
Enfin la protection de la nature ne semble être
la préoccupation majeure de la Chine.
En conclusion le bilan est bien sûr positif pour
la Chine qui a augmenté et sécurisé ses approvisionnements et l’excédent
commercial est resté stable malgré les sanctions américaines.
Maïeff
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