LE  BILLET EUROPÉEN de Caty et Jean-Claude
du  24 novembre 2024






L'accord "l'UE Mercosur" cristallise la colère des agriculteurs français. 

Les médias en font largement écho en expliquant les raisons de cette colère.


Lu pour vous cette semaine dans «  Toute l’Europe »  :

                   Un éclairage sur  cet accord et l'objectif poursuivi par  l'Union Européenne. 

Caty Camion et Jean-Claude Berrod

 En vous remerciant de votre fidélité au M.E.T

Extraits de :  « touteleurope.eu » (21 11 2024)

 

¤ Quel est l’objectif de l’accord entre l’UE et le Mercosur ?

 

Comme tout accord de libre-échange, l’objectif du traité avec le Mercosur (Argentine, Bolivie, Brésil, Paraguay, Uruguay) est d’intensifier les échanges de biens et de services entre l’UE et les économies latino-américaines. En d’autres termes, donner un coup de fouet au commerce transatlantique . Les entreprises européennes se heurtent aujourd’hui à des barrières commerciales lorsqu’elles exportent vers cette région. Le Mercosur applique par exemple des droits de douane de 27 % sur le vin et de 35 % sur les voitures et les vêtements importés depuis l’UE. Des normes et réglementations différentes imposent par ailleurs aux exportateurs européens des procédures pour prouver que les produits de l’UE répondent à certaines exigences en matière de sécurité alimentaire ou de santé animale. Les entreprises brésiliennes ou argentines ont des contraintes comparables si elles veulent exporter vers l’Union européenne.

 

¤ Que contient l’accord ?

 

Le texte conclu en 2019 prévoit d’éliminer plus de 90 % des droits de douane imposés par le Mercosur et l’UE aux produits venant de part et d’autre de l’Atlantique. Le marché européen   s’ouvrirait ainsi plus largement aux produits agricoles sud-américains, sur la base de quotas. 99 000 tonnes de bœuf par an pourraient par exemple entrer en Europe à un taux préférentiel (7,5 %), ainsi que 60 000 tonnes de riz et 45 000 tonnes de miel sans obstacles tarifaires.

Pour les agriculteurs, ces produits sud-américains débarqueraient sur le marché européen à des tarifs défiant toute concurrence, mais pour de mauvaises raisons. Selon eux, les normes environnementales et sociales européennes sont bien plus strictes que celles appliquées dans les pays du Mercosur. “L’agriculture française et européenne ne supporterait pas longtemps la concurrence déloyale d’un tel afflux de poulets dopés aux antibiotiques, de maïs traité à l’atrazine ou de bœuf responsable de la déforestation”, résument ainsi plusieurs sénateurs dans une résolution adoptée le 16 janvier dernier.                                   
Les droits de douane du Mercosur seraient quant à eux progressivement éliminés sur les voitures, les machines, la chimie, les vêtements, le vin, les fruits frais ou encore le chocolat venus d’Europe. »

 

Pour aller plus loin votre « newsletter Agriculture et pêche du jeudi 21.11.2024 »

sur   « toute leurope.eu »

 

                                                                                                                                                                                 

 















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