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2 et 3 octobre 2019 |
Paris, Moulin Rouge, La Malmaison, Gerberoy |
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LA MAISON de Jean MONNET |
C'est l'un des éléments qui décideront Roosevelt à lancer le Victory Program et lui permettra aussi de convaincre le Congrès américain, un an avant Pearl Harbour, qu’il faut
reconvertir une partie de l’industrie. C'est aussi une façon de rendre les hôtes plus réceptifs à
la quiétude des lieux qu’aurait sans doute appréciée Jean Monnet lui-même, pour l’effort de guerre, afin de pouvoir livrer des
armements à la Grande-Bretagne. Cette
maison est désormais devenue la "Maison-Musée Jean-Monnet". Le Parlement européen a décidé de s’impliquer d’avantage
dans sa gestion. La maison elle-même a été rénovée en 2012 et la salle de
conférence, qui se trouve dans un autre bâtiment de la propriété a été agrandie
en 2015 pour accueillir des séminaires. A l’horizon
2021, un centre d’hébergement devrait sortir de terre sur un terrain adjacent
dont le Parlement européen a fait l’acquisition. Cela évitera ainsi aux
dignitaires et aux participants à ces réunions et à ces séminaires d’aller
dormir à Versailles ou à Rambouillet situés à une demi-heure de route. |
![]() C'est aussi une façon de rendre les hôtes plus réceptifs à la quiétude
des lieux qu’aurait sans doute appréciée Jean Monnet lui-même
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Après cette très intéressante
étape au hameau de Houjarray nous nous dirigeammes vers Saint-Rémy
l'honoré pour déjeuner à l"Auberge de la Garenne avant de nous
rendre ensuite à Rueil Malmaison pour visiter le Château de La Malmaison. Rambouillet situés à une demi-heure de
route. |
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Mercredi 2 octobre l'apès-midi : LE CHÂTEAU DE LA MALMAISON |
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Loin
du cadre triste des Tuileries que Joséphine n'aime pas, la Malmaison
faisait office de résidence de campagne pour le couple, tant sous le
Consulat que sous l'Empire.
S'il y mêne une vie mondaine active, Napoléon y dirige aussi le pays :
dans la superbe bibliothèque, il s'enfermait de longues heures. Dans la
salle du conseil décorée en tente militaire il recevait ses ministres
et ses généraux.
De son côté, Joséphine a beaucoup contribué à embellir le chïâteau et surtout le parc. Originaire de la Martinique, elle avait fait installer dans les jardins une serre chaude où l'on trouvait des fleurs tropicales, des arbres et de petits animaux.
En déambulant dans le parc, on tombe sur le cèdre de Marengo qui aurait
été planté par Bonaparte en personne, en commémoration de la bataille
de Marengo.
Après leur divorce en 1809, Joséphine insiste pour ne pas quitter la
Malmaison, alors que Napoléon lui propose de s'installerà l'Elysée, à
Paris. Napoléon alors, lui fait cadeau de la résidence.
Elle y meurt en 1814 d'un coup de froid. Un an plus tard, vaincu à Waterloo, Napoléon revient une dernière fois à la Malmaison retrouver le souvenir de celle qui avait été sa bonne étoile avant de se rendre à l'île d'Aix d'où il partira pour Sainte-Hélène. |
![]() La Bibliothèque |
![]() La Salle du Conseil |
![]() La Chambre de Joséphine |
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Mercredi 2 octobre au soir : DÎNER et REVUE " FEERIE " au MOULIN ROUGE | ||
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Nous voià donc au Moulin Rouge ! On nous fait slalomer dans les couloirs avant de nous entraîner jusque dans la salle du cabaret lui-même. On nous installe à des tables, petites, un peu en surplomb, d'où, malgré d'autres spectateurs devant nous, nous voyons plutôt bien la scène, d'autant que cette dernière s'étale tout en longueur. Mais nous sommes fort serrés ! Le décor du lieu donne l'impression de pénétrer dans un lieu à part, une sorte de bulle hors du temps. Lorsque le show débute, ce qui frappe, c'est l'effet saisissant créé par cette scène tout en longueur, |
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Une multitude de danseuses et danseurs
dans des costumes faits pour éblouir les spectateurs : les
plumes et les strass sont effectivement au rendez-vous. En fait, la
troupe compte 80 acteurs dont 60 Doriss Girls, des danseuses recrutées
dans le monde entier. Les tableaux
s'enchaînent pendant une heure et demie : Les rues de Paris, le cirque,
l'exotisme d'un orient qui fait défiler une pléiade de costumes et de
chorégraphies. Et puis une captive indienne plongée dans une piscine où nagent quelques beaux spécimens de boas.
Les tableaux dansés alternent avec des numéros très impressionnants : des jongleurs, des contorsonnistes ou encore des acrbates. |
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Mais
le clou du spectacle, c'est tout de même le célébrissime french cancan
mêlant figures imposées, froufrous et cris - le fameux chahut qui donna
tout d'abord son nom à cette danse. Mais aussi, une énergie qui revigore et aussi quelques moments d'humour.
Le dîner quant à lui, est presque gastronomique (une bouteille de champagne pour trois personnes) mais servi dans un espace exigu qui nous oblige à manger à l'égyptienne". ![]() |
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Jeudi 3 octobre au matin : Flânerie sur la Butte Montmartre |
Le petit train de Montmartre pris Place Blanche
devant le moulin Rouge, nous déposa tout en haut de la Butte Montmartre, devant
l'église St-Pierre (XIIème siècle) où un guide nous attendait.. Nous
passâmes avec lui, deux heures formidables à sillonner ce petit village au rythme
des explications qu'il nous fournissait. Montmartre, d'abord surnommé par les
romains éMons Martisé (Mont de Mars) le fut ensuite au 2ème
siècle par éMont-Martreïé en souvenir
du martyre de Saint-Denis, éMartreïé signifiant émartyré
en ancien français. Nous apprîmes (pour bon nombre d'entre nous) que ce
sont les évènements sanglants de l’insurrection de la Commune de Paris en mars
1870, suite à la défaite face aux prussiens, qui amenèrent la construction du
Sacré-Cœur,à la fois en actions de grâce pour la France et demande de pardon
pour la Commune. |
![]() Le petit train de Montmartre
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![]() L'église Saint-Pierre (12ème siècle)
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![]() La "Vigne" de Montmartre |
Ce sentiment d’indépendance et de liberté se traduisit au début
du 19ème siècle à travers le mode de vie des habitants et la
fréquentation des artistes.
Montmartre se singularisa vite avec ses guinguettes
et ses bals champètres qui attiraient les citadins qui, le dimanche, grimpaient
sur la colline au milieu des vignes et des lilas.
Tout au long du 19ème siècle et jusqu’au début du
20ème, peintres, écrivains, poètes, musiciens, chanteurs, trouvèrent
leur inspiration et vécurent sur la Butte, attirés par le style de vie libre et
pittoresque qu’elle offrait alors tels Pissaro, Sisley, Degas, Suzanne Valadon . . . |
![]() Le "Sacré Coeur" |
C'est l’époque des cabarets et des cafés avec le Moulin Rouge
ouvert en 1889 peint par Toulouse-Lautrec où se produisaient chanteurs et
danseurs tels Yvette Guilbert, La Goulue (créatrice du French Cancan), Valentin
le Désossé.
C’est le Chat Noir et son ton anarchisant et littéraire avec Bruant qui chantait la misère du peuple et des exclus. Mais c’est aussi le "Lapin Agile" (le lapin à Gill) dirigé par le dessinateur André Gill dont notre guide nous donna les détails de sa création. Nous déambulâmes à travers les rues et les ruelles,
jetant un coup d’œil à la vigne dans la rue Saint-Vincent, au Moulin de la
Galette … Et puis nous terminâmes par la Place du Tertre où nous primes notre
déjeuner dans le restaurant "La bonne franquette". |
C'est l’époque des cabarets et des cafés avec le Moulin Rouge
ouvert en 1889 peint par Toulouse-Lautrec où se produisaient chanteurs et
danseurs tels Yvette Guilbert, La Goulue (créatrice du French Cancan), Valentin
le Désossé. C’est le Chat Noir et son ton anarchisant et littéraire avec
Bruant qui chantait la misère du peuple et des exclus.
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![]() Le "Moulin de la Galette"
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![]() La Place du Tertre |
![]() Le restaurant "La Bonne Franquette" |
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Jeudi 3 octobre après-midi : Visite de Gerberoy, l'un des plus beaux villages de France |
Personne ne résiste aux charmes du village de Gerberoy dans
l'Oise : ruelles
pavées, maisons de poupée en torchis et à pans de bois colorïés, roses
trémières (à la bonne saison) et glycines qui se languissent sur les vieilles pierres. Avec moins de 100 habitants aujourd'hui, ce village fut jadis le théâtre d’une histoire agitée, plusieurs fois assiégée, brûlée et démantelée, Gerberoy devra attendre l’arrivée du peintre Le Sidaner pour devenir cette petite citée réputée bien au-delà des frontières de l'Oise et tout proche de Paris et de la Normandie ! |
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Lorsqu’en
1901, le peintre impressionniste Henri Le Sidaner évoque le
souhait de s’installer à la campagne, à l’instar de son ami Claude
Monet à Giverny, le sculpteur Rodin lui suggère une maison de village à
Gerberoy. C’est le coup de foudre ! Ici, 4 000 m2 de jardin s’ordonnent sur trois niveaux qui dévalent en terrasses vers la bâtisse blottie sous la collégiale. Roseraie, chemin de ronde, tour, pergola, balustrades et statues : l’artiste en a conçu les moindres détails, jusqu’au petit atelier dans lequel il s’installait pour réaliser ses esquisses. Labellisé Jardin remarquable, doté de 25 espèces diffïérentes de rosiers, c’est aujourd’hui une sublime balade pour déambuler entre jardins blanc, jaune, bleu, sauvage, terrasses à l’italienne, et même un temple de l’Amour ! |
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