2 et 3 octobre 2019

Paris, Moulin Rouge, La Malmaison, Gerberoy





LA  MAISON  de  Jean  MONNET





Parce qu'il commençait chacune de ses journées par une heure et demie de marche, Jean Monnet prit en 1945 (il avait 57 ans) domicile dans une propriété chaleureuse mais sans ostentation, à Houjarray, hameau de la commune de Bazoches-sur-Guyonne, dans les Yvelines, en lisière de la forêt de Rambouillet.

Parti d'une famille de la petite bourgeoisie charentaise, négociants de Cognac, il a été amené à voyager à travers le monde et à faire des rencontres. Et puis, à la première guerre mondiale, il a eu l'occasion de parler au sommet de l'Etat alors qu'il n'avait que 26 ans, pour dire que, selon lui, la coopération entre les alliés franco-britanniques ne marchait pas bien.

Malgré son jeune âge, il part organiser à Londres, les ressources alliées. Très rapidement, il devient n° 2 de la "Société des Nations", ancêtre de l'ONU.

Parmi les notes conservées, l’une tient particulièrement à cœur aux collectionneurs : la feuille de comptabilité du matériel militaire que les Allemands étaient en capacité de produire par rapport aux alliés en 1941 et 1942, document que Jean Monnet –missionné par Churchill – avait soumis à Roosevelt en 1940.




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C'est l'un des éléments qui décideront Roosevelt à lancer le Victory Program et lui permettra aussi de convaincre le Congrès américain, un an avant Pearl Harbour, qu’il faut reconvertir une partie de l’industrie. C'est aussi une façon de rendre les hôtes plus réceptifs à la quiétude des lieux qu’aurait sans doute appréciée Jean Monnet lui-même, pour l’effort de guerre, afin de pouvoir livrer des armements à la Grande-Bretagne. Cette maison est désormais devenue la "Maison-Musée Jean-Monnet". Le Parlement européen a décidé de s’impliquer d’avantage dans sa gestion. La maison elle-même a été rénovée en 2012 et la salle de conférence, qui se trouve dans un autre bâtiment de la propriété a été agrandie en 2015 pour accueillir des séminaires.

A l’horizon 2021, un centre d’hébergement devrait sortir de terre sur un terrain adjacent dont le Parlement européen a fait l’acquisition. Cela évitera ainsi aux dignitaires et aux participants à ces réunions et à ces séminaires d’aller dormir à Versailles ou à Rambouillet situés à une demi-heure de route.


C'est aussi une façon de rendre les hôtes plus réceptifs à la quiétude des lieux qu’aurait sans doute appréciée Jean Monnet lui-même




Après cette très intéressante étape au hameau de Houjarray nous nous dirigeammes vers Saint-Rémy l'honoré  pour déjeuner à l"Auberge de la Garenne  avant de nous rendre ensuite à Rueil Malmaison pour visiter le Château de La Malmaison. Rambouillet situés à une demi-heure de route.




Mercredi  2 octobre  l'apès-midi :   LE  CHÂTEAU  DE  LA  MALMAISON


Loin du cadre triste des Tuileries que Joséphine n'aime pas, la Malmaison faisait office de résidence de campagne pour le couple, tant sous le Consulat que sous l'Empire.
S'il y mêne une vie mondaine active, Napoléon y dirige aussi le pays : dans la superbe bibliothèque, il s'enfermait de longues heures. Dans la salle du conseil décorée en tente militaire il recevait ses ministres et ses généraux.
De son côté, Joséphine a beaucoup contribué à embellir le chïâteau et surtout le parc. Originaire de la Martinique, elle avait fait installer dans les jardins une serre chaude où l'on trouvait des fleurs tropicales, des arbres et de petits animaux.
En déambulant dans le parc, on tombe sur le cèdre de Marengo qui aurait été planté par Bonaparte en personne, en commémoration de la bataille de Marengo.

Après leur divorce en 1809, Joséphine insiste pour ne pas quitter la Malmaison, alors que Napoléon lui propose de s'installerà l'Elysée, à Paris. Napoléon alors, lui fait cadeau de la résidence.
Elle y meurt en 1814 d'un coup de froid. Un an plus tard, vaincu à Waterloo, Napoléon revient une dernière fois à la Malmaison retrouver le souvenir de celle qui avait été sa bonne étoile avant de se rendre à l'île d'Aix d'où il partira pour Sainte-Hélène.

La  Bibliothèque

La  Salle du Conseil

La  Chambre de Joséphine


Mercredi  2 octobre  au soir :   DÎNER  et  REVUE  " FEERIE "  au  MOULIN  ROUGE



Nous voià donc au Moulin Rouge !
 
On nous fait slalomer dans les couloirs avant de nous entraîner jusque dans la salle du cabaret lui-même. O
n nous installe à des tables, petites, un peu en surplomb, d'où, malgré d'autres spectateurs devant nous, nous voyons plutôt bien la scène, d'autant que cette dernière s'étale  tout en longueur. Mais nous sommes fort serrés !
Le décor du lieu donne l'impression de pénétrer dans un lieu à part, une sorte de bulle hors du temps. 
Lorsque le show débute, ce qui frappe, c'est l'effet saisissant créé par cette scène tout en longueur,


Une multitude de danseuses et danseurs dans des costumes faits pour éblouir les spectateurs : les plumes et les strass sont effectivement au rendez-vous. En fait, la troupe compte 80 acteurs dont 60 Doriss Girls, des danseuses recrutées dans le monde entier. Les tableaux s'enchaînent pendant une heure et demie : Les rues de Paris, le cirque, l'exotisme d'un orient qui fait défiler une pléiade de costumes et de chorégraphies. Et puis une captive indienne plongée dans une piscine où nagent quelques beaux spécimens de boas.
Les tableaux dansés alternent avec des numéros très impressionnants : des jongleurs, des contorsonnistes ou encore des acrbates.


Mais le clou du spectacle, c'est tout de même le célébrissime french cancan mêlant figures imposées, froufrous et cris - le fameux chahut qui donna tout d'abord son nom à cette danse. Mais aussi, une énergie qui revigore et aussi quelques moments d'humour.
Le dîner quant à lui, est presque gastronomique (une bouteille de champagne pour trois personnes) mais servi dans un espace exigu qui nous oblige à manger à l'égyptienne".




Jeudi  3 octobre  au  matin :   Flânerie  sur  la  Butte  Montmartre

Le petit train de Montmartre pris Place Blanche devant le moulin Rouge, nous déposa tout en haut de la Butte Montmartre, devant l'église St-Pierre (XIIème siècle) où un guide nous attendait.. Nous passâmes avec lui, deux heures formidables à sillonner ce petit village au rythme des explications qu'il nous fournissait. Montmartre, d'abord surnommé par les romains éMons Martisé (Mont de Mars) le fut ensuite au 2ème siècle par éMont-Martreïé en souvenir du martyre de Saint-Denis, éMartreïé signifiant émartyré en ancien français.

Nous apprîmes (pour bon nombre d'entre nous) que ce sont les évènements sanglants de l’insurrection de la Commune de Paris en mars 1870, suite à la défaite face aux prussiens, qui amenèrent la construction du Sacré-Cœur,à la fois en actions de grâce pour la France et demande de pardon pour la Commune.
Ce fut toujours 
un village rural peuplé de paysans, d’artisans et de meuniers. Une quinzaine de moulins étaient plantés sur sa crête qui moulaient le blé, pressaient les raisins de la vigne de la Butte et concassaient le gypse des carrières, le plâtre étant destiné aux constructions parisiennes.


Le petit train de Montmartre

L'église Saint-Pierre  (12ème siècle)


La "Vigne" de Montmartre

Ce sentiment d’indépendance et de liberté se traduisit au début du 19ème siècle à travers le mode de vie des habitants et la fréquentation des artistes.

Montmartre se singularisa vite avec ses guinguettes et ses bals champètres qui attiraient les citadins qui, le dimanche, grimpaient sur la colline au milieu des vignes et des lilas.


Tout au long du 19ème siècle et jusqu’au début du 20ème, peintres, écrivains, poètes, musiciens, chanteurs, trouvèrent leur inspiration et vécurent sur la Butte, attirés par le style de vie libre et pittoresque qu’elle offrait alors tels Pissaro, Sisley, Degas, Suzanne Valadon . . .


Le "Sacré Coeur"

C'est l’époque des cabarets et des cafés avec le Moulin Rouge ouvert en 1889 peint par Toulouse-Lautrec où se produisaient chanteurs et danseurs tels Yvette Guilbert, La Goulue (créatrice du French Cancan), Valentin le Désossé.
C’est le Chat Noir et son ton anarchisant et littéraire avec Bruant qui chantait la misère du peuple et des exclus. Mais c’est aussi le "Lapin Agile" (le lapin à Gill) dirigé par le dessinateur André Gill dont notre guide nous donna les détails de sa création.

Nous déambulâmes à travers les rues et les ruelles, jetant un coup d’œil à la vigne dans la rue Saint-Vincent, au Moulin de la Galette … Et puis nous terminâmes par la Place du Tertre où nous primes notre déjeuner dans le restaurant "La bonne franquette".


C'est l’époque des cabarets et des cafés avec le Moulin Rouge ouvert en 1889 peint par Toulouse-Lautrec où se produisaient chanteurs et danseurs tels Yvette Guilbert, La Goulue (créatrice du French Cancan), Valentin le Désossé. C’est le Chat Noir et son ton anarchisant et littéraire avec Bruant qui chantait la misère du peuple et des exclus.

Le "Moulin de la Galette"


La Place du Tertre

Le restaurant "La Bonne Franquette"

Jeudi  3 octobre  après-midi :   Visite de Gerberoy, l'un des plus beaux villages de France

Personne ne résiste aux charmes du village de Gerberoy dans l'Oise : ruelles pavées, maisons de poupée en torchis et à pans de bois colorïés, roses trémières (à la bonne saison) et glycines qui se languissent sur les vieilles pierres.
Avec moins de 100 habitants aujourd'hui, ce village fut jadis le théâtre d’une histoire agitée, plusieurs fois assiégée, brûlée et démantelée, Gerberoy devra attendre l’arrivée du peintre Le Sidaner pour devenir cette petite citée réputée bien au-delà des frontières de l'Oise et tout proche de Paris et de la Normandie !


Lorsqu’en 1901, le peintre impressionniste Henri Le Sidaner évoque le souhait de s’installer à la campagne, à l’instar de son ami Claude Monet à Giverny, le sculpteur Rodin lui suggère une maison de village à Gerberoy.
C’est le coup de foudre ! Ici, 4 000 m2 de jardin s’ordonnent sur trois niveaux qui dévalent en terrasses vers la bâtisse blottie sous la collégiale. Roseraie, chemin de ronde, tour, pergola, balustrades et statues : l’artiste en a conçu les moindres détails, jusqu’au petit atelier dans lequel il s’installait pour réaliser ses esquisses.
Labellisé Jardin remarquable, doté de 25 espèces diffïérentes de rosiers, c’est aujourd’hui une sublime balade pour déambuler entre jardins blanc, jaune, bleu, sauvage, terrasses à l’italienne, et même un temple de l’Amour !