mercredi
06
septembre  2024
 ESCAPADE à Béthune et VIMY


Le beffroi de Béthune 




Le Beffroi de Béthune est le principal monument de Béthune. Parmi ses fonctions nombreuses, il faut rappeler celle qui en fait un point d’observation idéal pour scruter la campagne environnante et prévenir du danger.

Le beffroi de Béthune incarne aussi au nom de l’histoire les franchises communales de la ville, ces libertés coutumières octroyées aux bourgeois par les comtes d’Artois.

Le premier beffroi de Béthune voit le jour en 1346.       

Il est alors construit en bois. À la suite d'un incendie, il est détruit et reconstruit en grès en 1388. Il possède une tour (surélevée d’un étage en 1437) haute de 33 mètres.  L’escalier comprend 133 marches.

En 1664, la Halle aux draps qui entourait l’édifice brûle dans un incendie.

Elle est rasée, laissant le beffroi seul sur la grand’ place que des échoppes et commerces et un marché viendront animer.










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Lorsque la guerre éclate en 1914, le beffroi est toujours habité par un guetteur, qui indiquait tout incendie pouvant se déclarer en raison de la fréquence des bombardements. C’est le 18 mai 1918, que les premières bombes tombent sur Béthune. Le beffroi, gravement touché, a perdu le haut de son édifice et les murs de grès sont lézardés, mais il demeure néanmoins debout au centre d’une place dévastée.

Au moment de la reconstruction se pose le problème de la restauration du beffroi. Sous l’autorité des monuments historiques, l’édifice est réparé à l’identique. C’est ainsi que dès 1921, la réfection de la toiture est entreprise, puis le campanile est entièrement refait.








Le Kerry Yob



Est un bar d'ambiance . . . 


Idéalement installé en plein centre-ville, sur la Grand' Place.

On vient ici entre amis ou en famille, après le travail pour déguster une bière en terrasse, ou en soirée pour boire un verre et danser jusqu'aux petites heures le jeudi soir et le week-end








L'église  saint  Vaast




Une première église, de style gothique  tardif mêlé de style Renaissance, a été bâtie en 1547 à l’intérieur des murs de la ville, à l’emplacement de l’actuelle place Pasteur, sur ordonnance de Charles Quint.

À la suite de sa destruction totale lors de la Première Guerre mondiale, elle fut entièrement reconstruite entre 1924 et 1927 selon les plans de l'architecte Louis Marie Cordonnier.

Entre-temps, Jean Mercier, directeur de la compagnie des mines, récupérait en 1919 des éléments du cloître de l'église. Ayant acheté en 1921  le  château de Montfort en Dordogne, il y transporte des colonnes et des chapiteaux de l'ancienne église de Béthune.  De style néogothique, elle est construite en brique et un peu de pierre, et fait ainsi référence aux églises gothiques flamandes en brique.
Ce style néoflamand est caractéristique de l'architecte Louis Marie Cordonnier
, et de nombreuses reconstructions dans la région après la Première Guerre mondiale.
La plupart des églises de la plaine de la Lys
ont été reconstruites dans ce style. Cependant ici l'église n'est pas purement néogothique ou néoflamande, elle intègre de nombreuses citations du gothique classique français, et surtout elle fait la part belle aux techniques modernes comme les charpentes métalliques qui structurent les voûtes. Elle est caractérisée par une tour massive de 68 mètres de haut placée en façade qui surplombe trois porches en arc brisé. Cette tour s'inspire de celle de l'ancienne église détruite et de celles d'autres églises typiques de la région Aire sur la Lys, Dunkerque ou Ypres par exemple). Elle est caractérisée par une tour massive de 68 mètres de haut placée en façade qui surplombe trois porches en arc brisé.



                       Eglise Saint Vaast 
:    La  nef




  












Les vitraux aux couleurs très vivantes, certains traitant de thèmes locaux comme la fondation médiévale de la Confrérie des Charitable de St Eloi, ou la vie de St Vaast (ou Waast en picard, Gaston en français), premier évêque d’Arras, sortent pour la plupart des ateliers lorrains de la veuve de Charles de Champigneulle, sur des cartons d’Henri Pinta (lauréat du Prix de Rome 1884). On y perçoit une nostalgie de l’Art Nouveau, contrecarrée par les tendances alors en vogue de l’Art Déco, symbole de modernité entre les deux guerres.

La confrérie des Charitables Béthune - Beuvry

 





L'histoire de la confrérie des Charitables débute en 1188 lorsqu'une épidémà deux maréchaux-ferrants, Gautier de Béthune et Germon de Beuvry, de fonder une « karité » ( une charité ).


Ainsi les Charitables de Béthune et de Beuvry sont nés.


Les Charitables poursuivent encore aujourd’hui leur action d’accompagnement et viennent en aide auprès des personnes en grande difficulté. Ils sont présents lors des enterrements et portent le cercueil jusqu'au cimetière. Seuls les hommes peuvent devenir charitables, et doivent d'abord avoir été parrainés. Les Charitables disposent d'un code vestimentaire très stricte, dont l'élément le plus emblématique est le chapeau bicorne noir.

Bien que placée sous le patronage de saint Eloi, la Confrérie des Charitables est laïque depuis 1853. C'est aujourd’hui une association régie par la loi de 1901.

Au mois de juin, les Charitables font le tour de la ville pour effectuer «la quête des petits plombs»  suivie d'une distribution gratuite de petits pains aux donateurs.



          Halte  déjeuner  au restaurant  " SOUCHEZ "     situé au  Mémorial  1914 - 1918  à  proximité de  Notre  Dame  de  Lorette






La crête de Vimy

Deux immenses colonnes de blocs de calcaire, hautes de 30 mètres, surplombent depuis 1936 la crête de Vimy, une colline située à quelques kilomètres au sud de Lens, dans le Pas-de-Calais. Il s'antre le 9 et le 12 avril 1917.git du Monument commémoratif du Canada  qui rend hommage aux 66 000 soldats canadiens tués pendant la Première Guerre Mondiale dont 3 600 lors de la seule bataille de Vimy. Un combat décisif qui permit aux forces de l'Entente de reprendre à l'armée allemande une position stratégique majeure.






L'immense parc d’une centaine d’hectares qui entoure le Monument canadien a été donné au Canada par la France en 1922. Outre les cimetières militaires, il abrite de nombreux vestiges des combats : les tranchées notamment et d’innombrables impacts laissés par les obus qui témoignent de l'intensité et de la violence des combats.





En avril 1917, 170 000 soldats canadiens sont mobilisés pour lancer l'assaut sur Vimy, sous le commandement d'un général britannique, Julian Byng. Celui-ci a entrepris de renforcer considérablement les lignes d'artillerie avant d'engager ses hommes dans la bataille. « Imaginez quand même qu'il y avait plus de 45 000 artilleurs sur les 7 kilomètres du front de Vimy » rappelle Michel Kreutz, le secrétaire de l'association des Amis du Monument canadien.

907 canons ont été installés : un canon lourd tous les 20 mètres et un canon de campagne tous les 10 mètresA partir de 20 mars 1917, la moitié de ces canons ont commencé à ouvrir le feu sur les lignes allemandes, afin de neutraliser les éléments importants. Puis entre le 2 et le 9 avril, tous les éléments de l'artillerie canadienne sont entrés en action.

Les Allemands ont appelé ça « la semaine de la souffrance ».   Près d'un million d'obus ont été tirés sur leurs positions.
Ce déluge de feu a permis aux soldats canadiens de lancer l'assaut décisif, conclu victorieusement.











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